Historique - Liqueurs
Les liqueurs sont postérieures à la découverte de l’alcool. Jusque sous Louis XIV et Louis XV on considère comme liqueur très en vogue l’hypocras. Il se compose de vin blanc, de sucre, de cannelle, de poivre, de citron et d’un peu de maïs !

La vraie liqueur telle que nous la connaissons est née en France dans les monastères et en Italie chez les Jésuites de Vérone et importée par Catherine de Médicis. En 1636, le médecin Brouault a l’idée de retirer les principes essentiels des plantes aromatiques pour en composer des liqueurs.
La plus ancienne connue, d’origine probablement languedocienne, s’appelle ''Parfait Amour'' .

Sous Louis XIV, le grande mode est au Popula et au Rossolis que fabriquent son apothicaire Fagon, ou encore le Vespretto en Lorraine. Sont utilisés en macération dans l’Eau-de-vie et de l’eau de camomille sucrée, l’anis, le fenouil, l’aneth, la coriandre et le carvi.

En 1775, la fabrication de nombreuses liqueurs est codifiée par Demachy, en même temps que naissent de grandes marques comme la Chartreuse ou la Bénédictine. Puis un peu plus tard, l’Eau de Mélisse des Carmes, la Trappistine, le Sénancol, la Vieille Cure.
Le XVIIIè siècle qui met de la science partout crée les ‘’potions cordiales’’, bonnes pour tous les cœurs et qui deviennent les ‘’cordials’’. Des voyages aux îles, on ramène aussi les ratafias à base de macération de fruits dans l’Eau-de-vie.

Leur développement en France s’opère par les dames et les courtisans.

Aux termes de la loi, les liqueurs sont des alcools comme les autres, sauf qu’ils sont aromatisés, ils sont considérés doux et sucrés.

Le grand succès des liqueurs s’est dessiné à partir du moment où elles passent de la situation subalterne de médicaments d’apothicaire à celle plus prestigieuse d’alcools ‘’de châteaux’’.

On peut dire qu’il existe quatre grandes variétés de liqueurs :
– à base de plantes (verveine, tilleul, menthe, violette, jasmin, rose) soit presque toutes les liqueurs monastiques.
– à base de fruits, de baies et de noyaux (orange, cerise, banane, fraise, abricot, groseille, cassis, genièvre, airelle) d’origine monastique ou paysanne.
– a base de graines (café, cumin, anis, girofle,coriandre)
- à base d’écorces et racines (orange, citron, mandarine, gentiane)


[u]Quelques Vieilles Liqueurs françaises :[/u]

- AIGUEBELLE. A base de plantes, fabriquée par les trappistes de cette abbaye.
- APRICOT-BRANDY ou ARDINE. Préparation d’abricots à base de cognac.
- AMER. A base d’oranges, très apéritif.
- ANISETTE (26° à 30°). à base d’anis.
- BENEDICTINE. Créée par les Bénédictins de Fécamp à base de plantes.
- CACAO CHOUVA. Liqueur douce aromatisée à la vanille.
- CHARTREUSE. Jaune (43°) ou verte (62°) apparue dès 1606.
- CHERRY-BRANDY. (35°) à base de cerises. Nombreuses marques.
- COINTREAU. A base d’écorces d’oranges amères.
- CORDIAL MEDOC. A base de cognac, de crème, de cacao et d’oranges.
- CURACAO. A base d’alcool, de sucre et d’écorces d’oranges.
- EAU-DE-VIE de DANTZIG. A base d’anis, d’oranges et de paillettes d’or.
- ELIXIRS. Liqueurs à base d’herbes aromatiques.
- GUIGNOLET. A base de guignes, petites cerises noires légèrement amères.
- GRAND MARNIER. A base de fine champagne et d’écorces d’oranges.
- KUMMEL. A base de graines de carvi.
- IZARRA. Jaune ou verte, à base de plantes et de miel.
- MARASQUIN. A base de cerises.
- MAZARINE. A base de plantes.
- PARFAIT AMOUR. La plus ancienne connue, de couleur rouge.
- FRIGOLET. A base de miel, de thym et de romarin.
- LIQUEUR D’OR. A base de plantes et de paillettes d’or.
- VIELLE CURE. A base de plantes et de vieux cognacs et armagnacs.
- VERVEINE. Jaune ou verte, à base d’une trentaine de plantes.
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2024-02-11


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Les Editions LAFITTE-HEBRARD: Le WHO'S WHO des vins et spiritueux :cette collection n'a pas été jugée digne d'y figurer...

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Depuis 2011, l'ABSINTHE d'avant 1915 renait. La thuyone, principe actif de la plante est à nouveau autorisée jusqu'à 35 mg par litre. La pinocamphone et la fenchone qui donnent à la boisson son goût caractéristique, sont aussi et sans limites, autorisées. Il était temps, les suisses monopolisaient le marché!


Près de 2000 BISTROTS ferment chaque année! Il en resterait aujourd'hui moins de 30 000 contre 500 000 en 1900, et encore 200 000 dans les années 60, une baisse de 80%, un nombre divisé par 13 en un siècle!
En 1900, un bistrot pour 82 habitants et un pour 1700 habitants en 2016...
Entre 2009 et 2015, le nombre de cafés-restaurants a baissé de 25%. Seule l'Ile de France conserve ses bistrots.
En 2016, il restait très exactement 34669 bistrots en France...26000 communes n'ont plus de bistrots aujourd'hui!


L'appellation absinthe est désormais protégée par la Suisse. Une IPG Indication Géographique Protégée, protège ainsi les eaux-de-Vie portant les noms d'absinthe, Fée Verte ou La Bleue distillées dans la région de Val-de-Travers (Neuchâtel) qui produit 80% des absinthes suisses.
Les absinthes exclues de l'IPG seront interdites à la vente et à l'exportation!


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texte de loi 2014 - 1170 paru le 13 octobre 2014.
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C'est le 16 mars 1915 que le parlement français, sous la houlette de Raymond Poincaré, a voté une loi ''relative à l'interdiction de la fabrication, de la vente en gros et au détail, ainsi que la circulation de l'absinthe et des liqueurs similaires''.
Cet alcool fort était alors considéré comme toxique, alors que toutes les classes de la société, délaissant peu à peu le vin et les autres alcools, avaient succombé à la ''Fée verte''.

Dans une grotte du nord d'Israël, des archéologues ont découvert (2018) le plus ancien site de production d'alcool au monde, vieux de 13 000 ans. Cette fabrique rudimentaire consiste en trois petits creusets de 40 à 60 centimètres de profondeur, façonnés à même la roche et ayant servi à l'élaboration d'une boisson fermentée.


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